Chaque année, environ 50 000 personnes victimes d’arrêt cardiaque décèdent en France, un chiffre qui fait froid au dos. 70 % des accidents sont survenus en présence d’une autre personne, mais seulement 40 % des témoins savent faire des gestes de premiers secours avant l’arrivée du personnel du service d’urgence, ce qui fait que seulement 8 % des personnes victimes d’arrêt cardiaque survivent.

Les gestes de premiers secours

En France, le décret n°2007-705 autorise les personnes de tout âge et non-médecins d’utiliser le DAE (défibrillateur automatisé externe), permettant d’augmenter considérablement la chance de survie pour les victimes d’arrêt cardiaque. L’utilisation doit être accompagnée d’un massage cardiaque. Mais à défaut de cet appareil, on peut appliquer des gestes assez simples qui consistent à alterner 30 compressions thoraciques et 2 insufflations jusqu’à l’arrivée de l’ambulance.

Quant au défibrillateur automatisé externe, c’est un petit appareil simple d’utilisation. Il est souvent équipé d’instructions vocales ou écrites. Il suffit à l’utilisateur de suivre à la lettre ces consignes. Il est muni de deux électrodes à placer sur la poitrine de la victime. Le choc électrique produit par l’appareil au niveau du cœur du patient lui permet de resynchroniser l’activité cardiaque.

L’appareil est à utiliser quand le malade est inconscient. Sachez bien qu’il s’agit d’un appareil de premiers secours, en attendant l’intervention du personnel soignant. Il est préférable de suivre une formation de 2 à 4 heures pour apprendre à l’utiliser.

Les appareils de réanimation

Il y a de nombreux appareils de réanimation « grand public » en vente dans des magasins spécialisés dans la vente de matériel médical. Ils sont assez simples d’utilisation et d’un prix abordable.

Le défibrillateur

Un défibrillateur automatisé externe, le plus recommandé, coûte environ 1 700 €. Certes, c’est un gros investissement pour un foyer modeste, mais la loi 2018-527 impose aux établissements recevant du public (ERP) de s’en équiper. En France, une autre loi préconise l’accessibilité de cet appareil en moins de 15 minutes. Il est également possible de le louer, à moins de 150 € par mois, une alternative intéressante pour des personnes enclines à une crise cardiaque.

Le Cardio First Angel

Il s’agit d’un appareil « de poche », que l’on peut emmener partout avec soi. Il n’a pas besoin d’alimentation électrique et présente un certain nombre d’avantages. Il évite le contact direct entre la victime et le secouriste. Il n’y a aucun risque de fracture de côte en l’utilisant. Même un enfant peut l’utiliser, il suffit de suivre le mode d’emploi (décrit en images sur l’appareil). Cet appareil s’achète à moins de 80 €.

Le masque bouche à bouche

Il permet d’éviter le contact direct entre le malade et la personne qui réanime. Il s’agit également d’un dispositif de poche. Il y a deux types de masque bouche à bouche : le masque à usage unique (le plus pratique, qu’on peut acheter à moins de 10 €, certaines marques coûtent seulement 5 €) et à usage répété, à stériliser après chaque utilisation.

L’oxymètre de pouls

Appelé également saturomètre, ce petit appareil permet de mesurer à la fois le pouls et la saturation d’oxygène dans le sang du patient. Il est à placer au bout du doigt ou de l’orteil, du nez ou de l’oreille. Si vous voulez vous en procurer, préférez l’oxymètre pincé, qui est plus petit et avec la même efficacité.

L’oxymètre permet de vérifier que le battement du cœur du malade est redevenu normal, entre 40 et 120 pouls par minute, et le taux de saturation d’oxygène est de 95 à 98 %. Le prix d’un oxymètre pincé est de 20 € environ.

Quelle que soit l’issue de la réanimation, vous devez faire appel aux services d’un secours d’urgence ou d’une ambulance. Gardon-Launay est un prestataire de service de transport en ambulance à Flers, dans l’Orne, en Normandie. Il assure un transport rapide et fiable et médicalisé du patient vers un établissement hospitalier.