En une année, plus de 300 000 accidents de chute sont recensés dans toute l’Europe. La chute est un accident de travail très fréquent aussi bien dans le BTP que dans d’autres secteurs d’activité. Elle peut être due à un effondrement de l’échafaudage, un garde-corps mal fixé, une structure dangereuse ou un coup de fatigue et peut amener l’ouvrier à se blesser. Parfois même, les conséquences peuvent être lourdes (incapacité physique, lésion corporelle, lésion psychologique, décès).

Que faire lorsqu’on est confronté à cette situation ? Les réponses.

Les réflexes à avoir

À ce sujet, notons qu’il y a différents types de chutes à l’issue desquelles l’ouvrier peut se blesser : chutes de hauteur, chutes de plain-pied.

Appeler une ambulance et les pompiers (si nécessaire)

Savoir porter secours à un ouvrier blessé après une chute n’est pas donné à tout le monde. La meilleure attitude reste l’appel au secours. Le service d’ambulances est d’une grande utilité, quelle que soit l’urgence de la situation. La victime de la chute a besoin d’une prise en charge rapide, compte tenu des risques liés à la chute. Effectivement, cela dépend de la gravité de son état. De plus, la blessure peut s’infecter et s’aggraver en un rien de temps.

L’ambulance est le moyen de transport le plus sûr, puisque le véhicule est bien aménagé et équipé de tout le nécessaire.

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Vous trouverez ici plus de détails sur les numéros d’urgence accessibles gratuitement.

Envoyer ou emmener le salarié chez le médecin

Si l’ouvrier n’est pas grièvement blessé, il suffit de l’emmener à l’infirmerie ou chez un médecin pour les pansements. Il pourra toujours se rendre lui-même dans un établissement de soins. Si son état ne permet pas cela, il ne sert à rien de courir le risque. Autant l’accompagner ou demander de l’aide.

Adopter les bonnes conduites et les méthodes de premiers secours

Il existe des gestes à adopter, pour porter secours à l’ouvrier blessé après une chute. En effet, le blessé peut être en état de choc, présenter un saignement abondant, un problème de respiration et bien d’autres complications. En attendant l’arrivée des secours, le témoin de l’accident doit vérifier son état de santé, lui parler, le tenir bien éveillé et l’aider à reprendre ses esprits. Il va couvrir le blessé, essayer d’arrêter l’hémorragie (s’il y en a), faire le pansement ou placer un garrot.

ATTENTION ! Il ne faut surtout pas tirer l’ouvrier blessé par ses membres.

Il est aussi est tenu d’en informer le chef de service, le responsable ou autre supérieur hiérarchique. Il ne faut pas non plus oublier de prévenir la famille ou les proches de l’ouvrier blessé, s’il n’est pas en mesure de le faire lui-même.

Par ailleurs, il est primordial de sécuriser le lieu, afin d’éviter tout suraccident.

Les préventions

La responsabilité en cas de chute et de blessure d’un ouvrier revient généralement au maître d’ouvrage tout comme à l’entrepreneur. Il a, en effet, pour obligation d’assurer la sécurité des employés sur le marché. Il peut être poursuivi par manquement de cela. Le coordonnateur Sécurité et protection de la santé (responsable SPS) est, quant à lui, chargé de l’identification des risques professionnels, à transmettre aux différents intervenants. Il veille à ce que tout soit en ordre.

Pour prévenir ces chutes, certaines mesures doivent être prises. Les ouvriers qui travaillent en hauteur requièrent indispensablement des équipements de protection individuelle tels que les casques, les harnais, les garde-corps, les filets de sécurité, etc. Sur site, il faut aussi un dispositif antichute adapté, qui concerne globalement l’ensemble des équipements utilisés ou les différents systèmes mis en place. Sont concernés : l’éclairage sur le chantier, la stabilité et la qualité des installations. Bien sûr, leur contrôle technique se fera régulièrement.

Identifier les véritables causes de la chute servira également dans la mise en place d’un chantier plus sécurisé.