La santé est d’or. On ne se rend jamais compte de la chance d’être en bonne santé que lorsqu’on s’écroule sur un lit d’hôpital. L’un des troubles de santé les plus fréquents qui touchent les personnes plus de 50 ans, mais qui peut aussi concerner les jeunes, est l’insuffisance rénale. Les symptômes peuvent varier d’une personne à une autre. Les signes communs sont : la fatigue anormale à l’effort, l’envie fréquente d’uriner (pourtant peu abondantes), les crampes musculaires, le vomissement et la perte d’appétit et de poids.
L’insuffisance rénale peut être aiguë ou chronique. Dans le premier cas, les reins cessent de fonctionner temporairement. Pour une insuffisance rénale chronique au stade terminal, les reins cessent de fonctionner définitivement. Rappelons que ces paires d’organes ont pour fonction d’éliminer les déchets tels que l’urée et la créatinine transportées par le sang et de les évacuer dans l’urine. Sans traitement adapté, le plasma sanguin va donc se remplir d’impuretés, ce qui entraînera inéluctablement la mort du patient. La médecine a progressé et trouvé des solutions qui, cependant, restent provisoires. Cette solution consiste à purifier le sang du patient par une méthode artificielle qu’est la dialyse. Il existe deux types de dialyses : la dialyse péritonéale et l’hémodialyse. Faisons le point sur ces deux techniques.
La dialyse péritonéale
La dialyse péritonéale permet d’éliminer les déchets et les excès de potassium accumulés dans le plasma sanguin par l’utilisation du péritoine comme filtre.
Le dialysat, solution saline à base de bicarbonate de sodium, est introduit dans la cavité péritonéale via un cathéter. Après un temps de contact (stase), le liquide est vidangé manuellement ou par une machine appelée le cycleur. Pendant la stase, les petites molécules contenues dans le plasma traverseront le péritoine avant d’être dissoutes dans le dialysat, tandis que les grosses molécules seront retenues. Ce liquide rempli d’impuretés sera ensuite éjecté de la cavité péritonéale.
La dialyse péritonéale comporte trois étapes :
– l’infusion (ou l’injection de dialysat),
– la stase (ou l’osmose sanguine),
– le drainage (ou l’évacuation du dialysat).
L’hémodialyse
L’hémodialyse repose sur les mêmes principes que la dialyse péritonéale, c’est-à-dire éliminer les déchets, les excès d’eau et de potassium contenus dans le plasma sanguin. La différence réside dans le fait que l’hémodialyse sollicite la circulation sanguine extra-corporelle. Autrement dit, la dialyse est réalisée hors du corps et les reins sont remplacés par une machine appelée le dialyseur.
Cette technique consiste à créer une fistule artério-veineuse, à acheminer le sang hors du corps afin de l’introduire dans le dialyseur et à restaurer le sang purifié dans les artères. L’hémodialyse dure entre 3 à 4 heures et doit être effectuée 3 fois par semaine.
Le choix de la purification revient au néphrologue. L’aide d’un infirmier facilite son travail, mais il doit assister et suivre de près l’état de santé du patient. Quelle que soit la méthode choisie, la purification sanguine peut être effectuée au domicile du patient ou dans un centre hospitalier. Pour des raisons de sécurité et de confort, l’hôpital demeure l’endroit approprié. Les services d’un ambulancier seront donc d’une grande utilité.
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