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Accident vasculaire cérébral : comment agir ?

Accident vasculaire cérébral : comment agir ?

L’Accident vasculaire cérébral (AVC) figure parmi les urgences médicales qui se décomptent toutes les 4 minutes. En effet, plus de 140 000 cas d’AVC sont dénombrés chaque année, dont 25 % concernent des victimes âgées de moins de 65 ans, et 10 % les moins de 45 ans. Il est dû, dans la majeure partie des cas, à un vaisseau ou une artère bouchée. Dans les autres cas, la rupture d’une artère destinée à apporter de l’oxygène et des nutriments au cerveau en est la cause. Une prise en charge rapide permet d’en réduire les séquelles.

Les signes de l’AVC

Les symptômes varient en fonction de l’endroit du cerveau lésé. Néanmoins, ces signes doivent vous alerter :

    • une paralysie d’une partie du visage (un sourire asymétrique), ou d’un côté du corps ;
    • une faiblesse musculaire : si, par exemple, on demande à la personne de lever les deux bras, l’un d’eux va tomber au bout de quelques secondes ;
    • une perte de la vision, une réduction du champ visuel (d’un seul œil ou des deux), ou une vue double ;
    • des difficultés à parler, à comprendre ou à répéter ce qu’on entend ;
    • des troubles de l’équilibre, de la vigilance, pouvant induire au coma ;
    • de brusques maux de tête, intenses et inhabituels.

Si ces signes apparaissent, appelez sans tarder les secours (le 15, le 112, ou une ambulance pour assurer le transport médicalisé). Forte de ses 25 ans d’expérience, l’entreprise SOS AMBULANCES MARIETTE se fait un devoir de transporter les patients au centre de santé. Ses ambulanciers pratiquent, si besoin, les premiers soins à bord des véhicules spécialisés.

S’il s’agit d’un Accident ischémique transitoire (AIT), une intervention n’est pas forcément nécessaire pour que l’artère cérébrale bouchée retrouve ses fonctions normales. Il arrive alors qu’il soit confondu avec un simple malaise, ou qu’il passe inaperçu. Cependant, l’AIT précède parfois un AVC. Dès les premiers symptômes, la prévention de l’infarctus cérébral via des traitements médicaux ou chirurgicaux doit être programmée.

Les facteurs de risque vasculaire

Il est possible de prévenir les AVC, en étant attentif à son état de santé. L’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol, le diabète, l’obésité, la sédentarité, la fibrillation auriculaire, le tabagisme et l’excès de boissons alcoolisées favorisent les accidents vasculaires.

Les attitudes à adopter en cas d’AVC

Il faut appeler les secours si des symptômes apparaissent. S’il y a une obstruction vasculaire, des millions de neurones du cerveau meurent (et sont irremplaçables) chaque minute. Plus vite aura lieu la prise en charge, moins il y aura de répercussions irréversibles. Les professionnels de santé procéderont au traitement adapté une fois qu’ils auront déterminé s’il s’agit d’un infarctus cérébral ou d’une hémorragie cérébrale. Le premier diagnostic est crucial car les victimes d’un AVC sont plus exposées à un autre accident vasculaire comme l’infarctus du myocarde. La cause du premier accident tient un rôle important dans la prise de mesures de prévention des récidives.

En attendant les secours, allongez la victime en Position latérale de sécurité (PLS) en veillant à ce que le côté paralysé soit dégagé. Assurez-vous que ses voies respiratoires restent ouvertes, surtout si elle est inconsciente. Notez l’heure à laquelle les symptômes sont apparus (déformation de la bouche, baisse de la vision, incapacité à parler et à comprendre, etc.), et communiquez-la à l’équipe médicale. Si possible, regroupez et transmettez-leur également les ordonnances et les résultats des dernières prises de sang. Et quoi qu’il en soit, abstenez-vous de donner à boire, à manger, ou de faire une injection à la victime, même s’il s’agit de son traitement habituel. Dans le cas où celle-ci fait un arrêt cardiaque, vous pouvez adopter ces quelques gestes de secours.

En somme, il faut être attentif à n’importe quel malaise qui vous touche, vous ou votre entourage. Ce « petit malaise » peut en effet cacher une maladie ou un état de santé grave. N’ignorez pas les symptômes. Pensez à regarder l’heure lorsque ces derniers font leur apparition. Prenez soin de vous.

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