Ces derniers temps, les VTC connaissent un essor phénoménal et se font de plus en plus nombreux dans l’Hexagone. Le succès de l’activité favorise la multiplication des personnes qui souhaitent travailler dans le transport VTC. Est-il possible de devenir un chauffeur VTC sans formation ? Découvrez la réponse dans ces prochaines lignes.

Un métier soumis à certaines exigences

Avant de devenir un chauffeur de VTC, vous devez maîtriser la sécurité routière. Il est également important que vous ayez un bon sens relationnel et des connaissances en gestion d’entreprise.

Le métier de chauffeur de VTC requiert la possession d’une carte professionnelle. Pour obtenir la carte, vous devez passer un examen visant à évaluer votre aptitude à transporter des passagers dans le respect de la sécurité. Cette évaluation remplace la formation de 250 heures. Néanmoins, vous pouvez suivre des cours de préparation à l’examen pour être sûr de réussir.

En plus de détenir une carte professionnelle, vous devez être titulaire d’un permis B en cours de validité depuis plus de 3 ans et d’une attestation d’aptitude physique à la suite d’une visite médicale.

Si vous avez déjà travaillé dans le domaine du transport de personnes depuis plus d’un an ces 10 dernières années, vous pouvez obtenir une équivalence du statut de chauffeur VTC.

Les différentes étapes pour devenir chauffeur VTC

Pour obtenir une carte professionnelle, envoyez une demande auprès de la préfecture où vous habitez. La certification sera délivrée dans un délai de 3 mois suivant le dépôt de dossier. Elle renferme toutes vos informations personnelles, à savoir le nom, le prénom et la date de fin de validité fixée à 5 ans. Elle contient également votre photo et un numéro unique de votre carte professionnelle. Préparez un montant de 60 euros pour les divers frais.

La deuxième étape est une formalité obligatoire. Elle consiste à créer une entreprise et à obtenir un statut juridique conforme à l’activité. Vous avez le choix entre les SAS et SARL avec plusieurs associés et les SASU et EURL avec un statut unipersonnel. Vous pouvez aussi opter pour l’entreprise individuelle.

Le choix du véhicule représente également un critère important. Le véhicule doit avoir entre 4 et 9 places incluant celle du chauffeur. Il doit aussi dater de moins de 6 ans à l’exception des voitures de collection. Il doit également posséder au moins 4 portes et avoir des dimensions minimales de 4,50 mètres x 1,70 mètres. La puissance nette du moteur doit être supérieure ou égale à 84 kW.

N’oubliez pas d’emmener le véhicule au garage tous les ans pour un contrôle technique à l’issue duquel une attestation sera délivrée.

En devenant un chauffeur VTC, vous devez souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle. L’attestation doit être disponible à tout moment en cas de contrôle sur la route.

La dernière étape consiste à vous inscrire au registre des VTC. Fixée à 170 euros, l’inscription requiert un justificatif d’immatriculation de l’entreprise, une copie de la carte professionnelle et de la carte grise du véhicule, une attestation d’assurance professionnelle et un justificatif de propriété du véhicule. Elle doit être renouvelée tous les 5 ans.

Le transport VTC est une activité rentable. Le salaire varie selon le nombre de courses réalisées et la distance parcourue. À titre indicatif, en étant un chauffeur VTC, vous pouvez toucher entre 2 000 à 3 000 euros par mois. En travaillant le week-end, le soir et les jours fériés, vous pouvez augmenter encore plus vos revenus.