L’asthme est une maladie chronique respiratoire qui se caractérise, en principe, par des difficultés respiratoires subites chez le patient, par des douleurs thoraciques et/ou par une respiration sifflante. On peut également citer l’angoisse, la toux sèche, la respiration rapide, l’épuisement et la difficulté à parler. C’est une maladie qui doit être traitée et surveillée de près par un médecin. D’ailleurs, en cas de crise, que ce soit sévère ou majeure, contacter le médecin traitant du patient, sinon les services d’urgence, s’avère nécessaire. Une crise d’asthme peut conduire à un arrêt cardiaque. Mais encore, faut-il connaître les bons gestes à adopter en attendant la venue des urgences. C’est là que cet article va surtout se focaliser.

Rester calme et se mettre à l’aise

La victime et la personne qui l’assiste doivent être calmes pour éviter que la réaction à la crise n’aggrave la situation. De ce fait, il est impératif de rester calme, puis de rassurer le patient. Mettez-la dans une position qui la mette bien à l’aise. La position assise et bien droite est, en principe, la position la plus adaptée pour ouvrir les voies respiratoires. Desserrez ses vêtements pour faciliter la circulation de l’air dans ses poumons.

Respirer lentement et profondément

Pour se soulager de la souffrance subite à laquelle la personne asthmatique fait face, elle doit respirer lentement et profondément. Pour cela, dites-lui d’inspirer par le nez, puis d’expirer deux fois plus lentement tout en fermant la bouche. Reprendre une seconde inspiration par le nez tout en plaçant une main sur le ventre, puis expirez lentement en détendant le cou et les épaules. De plus, cela permet de se détendre et de se calmer. À noter que le patient ne doit faire aucun effort physique durant la crise, ni même après. S’il s’agit de sa première crise d’asthme, il faudra suivre les instructions du médecin au téléphone et éviter de lui donner un médicament sans avis médical. En revanche, si la personne suit déjà un traitement, aidez-la à se procurer et à auto-administrer son médicament.

Utiliser l’inhalateur de secours

Un patient asthmatique qui bénéficie déjà d’un traitement médical doit systématiquement avoir sur lui un inhalateur de secours pour l’aider à surmonter les éventuelles crises. À noter qu’il faut utiliser correctement l’inhalateur, autrement dit, secouer, puis tenir verticalement lors de l’administration du médicament. Une fois l’aérosol activé, le patient doit respirer lentement et profondément par la bouche, puis maintenir sa respiration durant 5 à 10 secondes avant de relâcher lentement. Renouvelez toutes les 30 à 60 secondes sans dépasser la fréquence maximale de 10 bouffées.

Traiter l’asthme par une méthode naturelle

Pouvant être plantée dans le jardin, l’ardisie crénélée est une plante décorative aux baies rouges qui est dotée de nombreuses vertus dont le traitement de l’asthme sévère. Non seulement elle permet de bloquer les spasmes bronchiques, mais ses actions durent également plus longtemps que celles du salbutamol. Originaire des parties orientales et méridionales du continent asiatique, l’Ardisie crénélée est également appelée baie corail ou Ardisia crenata.

D’autres plantes telles que le mélilot, la passiflore, le lotier, l’aubépine, le coquelicot, la marjolaine et la lobélie sont également d’excellents remèdes pour soulager les contractions des muscles bronchiques. Pour cela, une prise en infusion de 50 g de fleurs et de feuilles de passiflore, de fleurs d’aubépine ou d’herbe de lotier dans une tasse d’eau bouillante, tous les soirs, est recommandée. Sinon, 3 ou 4 tasses d’une infusion de marjolaine, de fleurs de coquelicot, d’herbe de mélilot ou de tige fleurie de lobélie par jour est aussi un bon remède. À noter que 40 g d’une de ces plantes correspondent à un litre d’eau bouillante.